SOLIDARITE
24.02.2024 La situation de l’agriculture a occupé une bonne partie de notre dernière séance, en conseil d’administration.
Un peu partout en Europe, les agriculteurs se révoltent. Ils travaillent tous les jours que Dieu fait et n'ont pourtant jamais de temps libre ; ils sont financièrement précaires et, pour parler de la Suisse, dépendent de l'État en raison du système de subventions et non plus du produit de leur propre travail. Les directives et les prescriptions qui changent sans cesse empêchent de planifier les investissements et rendent la production de denrées alimentaires plus difficile. La lassitude des agriculteurs est à son comble.
Imaginez si la branche agricole, collectivement, déclarait : Tant pis, j’ai tout ce qu’il faut pour ma famille et moi, puisqu’“ils” continuent de nous mener à l’épuisement et à l’endettement, voire au suicide, nous allons les laisser se débrouiller seuls. C’est bien là ce qui s’est passé lors dans la grande crise économique des années trente, au siècle passé : les agriculteurs aux USA ont tout simplement préféré jeter leurs produits plutôt que de travailler pour rien. Le résultat ? Une famine dramatique a affecté en particulier les personnes précarisées de la société. Il faut faire très attention ! Le « débat sur l’agriculture » n’est pas que « de la politique » ou « des questions de gros sous ». C’est un sujet de grande préoccupation qui va tous nous affecter.
Depuis de nombreuses années, le thème de l’agriculture est à l’ordre du jour au sein de la coopérative Alliance-CH.
À plusieurs reprises, nous avons tenté d’alerter, avec d’autres : l’agriculture n’occupe pas la place qui lui revient dans nos sociétés occidentales modernes. L’augmentation considérable de la richesse produite dans notre pays (et ailleurs également) a profité aux autres (les métiers du secteur industriel et de celui des services) mais pas aux paysans, en tout cas, jamais dans les mêmes proportions. Les chiffres sont là : depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la part de l'alimentation dans les dépenses totales des ménages est passée de 40% à 11%. Mais la nourriture produite en Suisse reste encore trop cher, entend-on parfois. Pff…
Comment faire, alors ? Nous montrer solidaires. Concrètement, faire nos achats le plus possible directement auprès du producteur. Non seulement, vous débourserez un peu moins, mais vous permettrez au producteur de toucher le double, voire plus, que ce que lui offre la grande distribution. De plus, vous connaitrez l’origine des produits achetés et créerez encore une relation, souvent amicale, entre producteur et consommateur. Certes, cela demande un investissement de temps – denrée de plus en plus rare et précieuse – mais c’est un geste durable tout simple. Commencez par vous renseigner autour de vous qui sont les fermes, meuniers et autres fromagers ou maraîchers qui font de la vente directe. Nous l’avons vu pendant le Covid – avant de l’oublier… – ces producteurs sont le dernier recours quand, soudain, les rayons des grandes surfaces sont vides.
Si vous avez un capital à placer, sachez qu’investir dans un domaine agricole est un placement sûr. L’agriculture est la première valeur matérielle parmi celles qui appartiennent au Royaume de Dieu. Nous ne devrions pas laisser les banques posséder les domaines agricoles du pays (via les prêts hypothécaires). Contactez-nous au besoin pour un conseil personnalisé en relation avec un éventuel investissement dans un domaine agricole.
Autrement, à Alliance-CH, nous accélérons actuellement la cadence de nos séminaires pour essayer de remédier à cette situation. Le besoin de détenir et de savoir-faire des réserves est d’actualité et la stérilisation des aliments redevient « à la mode » : je dirais même c’est « un must ».
Lors du Séminaire blé panifiable & stérilisation alimentaire (que nous organisons dès maintenant régulièrement) vous aurez l’occasion de réaliser des menus à base de blé ainsi que des conserves alimentaires, avec deux spécialistes : Beatus Müller et Jacqueline Wyder Besson. Vous apprendrez comment utiliser le blé panifiable pour nourrir une tablée de dix personnes avec CHF 5.- seulement. Veuillez vous manifester en cas d’intérêt auprès de info@alliance-ch.ch et nous vous communiquerons les prochaines dates.
Notre nouvel ouvrage en préparation sur le même sujet (faire des réserves de blé, apprendre à faire son propre pain et retrouver une alimentation à base de blé) devrait sortir à la fin du printemps. Nous vous mijotons des pages de recettes avec une analyse économique et spirituelle – le mélange original promet !
Sinon, les deux livres « La crise, que faire ?» et « Économie de crise, comment se préparer et s’entraider » sont des classiques encourageants, que chacun devrait absolument lire afin d’avoir les bons outils pour se préparer aux temps qui sont devant nous. Vous pouvez les commander à https://www.alliance-ch.ch/[...]/boutique.html
Soyons solidaires !
Au nom de la coopérative Alliance-CH, nous vous souhaitons une belle fin d’hiver.
Les agriculteurs et éleveurs et leurs employés sont les métiers les plus à risque dans ce domaine.
Sources
http://www.rts.ch/[...]/10568959-suicides-en-suisse-une-premiere-etude-livre-les-metiers-a-risques.html
http://www.letemps.ch/[...]/entre-1939-aujourdhui-part-lalimentation-consommation-passee-40-11
RAPPEL: Assemblée générale-2024 le samedi 23 mars 2024 de 9 à 12h
Un peu partout en Europe, les agriculteurs se révoltent. Ils travaillent tous les jours que Dieu fait et n'ont pourtant jamais de temps libre ; ils sont financièrement précaires et, pour parler de la Suisse, dépendent de l'État en raison du système de subventions et non plus du produit de leur propre travail. Les directives et les prescriptions qui changent sans cesse empêchent de planifier les investissements et rendent la production de denrées alimentaires plus difficile. La lassitude des agriculteurs est à son comble.
Imaginez si la branche agricole, collectivement, déclarait : Tant pis, j’ai tout ce qu’il faut pour ma famille et moi, puisqu’“ils” continuent de nous mener à l’épuisement et à l’endettement, voire au suicide, nous allons les laisser se débrouiller seuls. C’est bien là ce qui s’est passé lors dans la grande crise économique des années trente, au siècle passé : les agriculteurs aux USA ont tout simplement préféré jeter leurs produits plutôt que de travailler pour rien. Le résultat ? Une famine dramatique a affecté en particulier les personnes précarisées de la société. Il faut faire très attention ! Le « débat sur l’agriculture » n’est pas que « de la politique » ou « des questions de gros sous ». C’est un sujet de grande préoccupation qui va tous nous affecter.
Depuis de nombreuses années, le thème de l’agriculture est à l’ordre du jour au sein de la coopérative Alliance-CH.
À plusieurs reprises, nous avons tenté d’alerter, avec d’autres : l’agriculture n’occupe pas la place qui lui revient dans nos sociétés occidentales modernes. L’augmentation considérable de la richesse produite dans notre pays (et ailleurs également) a profité aux autres (les métiers du secteur industriel et de celui des services) mais pas aux paysans, en tout cas, jamais dans les mêmes proportions. Les chiffres sont là : depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la part de l'alimentation dans les dépenses totales des ménages est passée de 40% à 11%. Mais la nourriture produite en Suisse reste encore trop cher, entend-on parfois. Pff…
Comment faire, alors ? Nous montrer solidaires. Concrètement, faire nos achats le plus possible directement auprès du producteur. Non seulement, vous débourserez un peu moins, mais vous permettrez au producteur de toucher le double, voire plus, que ce que lui offre la grande distribution. De plus, vous connaitrez l’origine des produits achetés et créerez encore une relation, souvent amicale, entre producteur et consommateur. Certes, cela demande un investissement de temps – denrée de plus en plus rare et précieuse – mais c’est un geste durable tout simple. Commencez par vous renseigner autour de vous qui sont les fermes, meuniers et autres fromagers ou maraîchers qui font de la vente directe. Nous l’avons vu pendant le Covid – avant de l’oublier… – ces producteurs sont le dernier recours quand, soudain, les rayons des grandes surfaces sont vides.
Si vous avez un capital à placer, sachez qu’investir dans un domaine agricole est un placement sûr. L’agriculture est la première valeur matérielle parmi celles qui appartiennent au Royaume de Dieu. Nous ne devrions pas laisser les banques posséder les domaines agricoles du pays (via les prêts hypothécaires). Contactez-nous au besoin pour un conseil personnalisé en relation avec un éventuel investissement dans un domaine agricole.
Autrement, à Alliance-CH, nous accélérons actuellement la cadence de nos séminaires pour essayer de remédier à cette situation. Le besoin de détenir et de savoir-faire des réserves est d’actualité et la stérilisation des aliments redevient « à la mode » : je dirais même c’est « un must ».
Lors du Séminaire blé panifiable & stérilisation alimentaire (que nous organisons dès maintenant régulièrement) vous aurez l’occasion de réaliser des menus à base de blé ainsi que des conserves alimentaires, avec deux spécialistes : Beatus Müller et Jacqueline Wyder Besson. Vous apprendrez comment utiliser le blé panifiable pour nourrir une tablée de dix personnes avec CHF 5.- seulement. Veuillez vous manifester en cas d’intérêt auprès de info@alliance-ch.ch et nous vous communiquerons les prochaines dates.
Notre nouvel ouvrage en préparation sur le même sujet (faire des réserves de blé, apprendre à faire son propre pain et retrouver une alimentation à base de blé) devrait sortir à la fin du printemps. Nous vous mijotons des pages de recettes avec une analyse économique et spirituelle – le mélange original promet !
Sinon, les deux livres « La crise, que faire ?» et « Économie de crise, comment se préparer et s’entraider » sont des classiques encourageants, que chacun devrait absolument lire afin d’avoir les bons outils pour se préparer aux temps qui sont devant nous. Vous pouvez les commander à https://www.alliance-ch.ch/[...]/boutique.html
Soyons solidaires !
Au nom de la coopérative Alliance-CH, nous vous souhaitons une belle fin d’hiver.
Les agriculteurs et éleveurs et leurs employés sont les métiers les plus à risque dans ce domaine.
Sources
http://www.rts.ch/[...]/10568959-suicides-en-suisse-une-premiere-etude-livre-les-metiers-a-risques.html
http://www.letemps.ch/[...]/entre-1939-aujourdhui-part-lalimentation-consommation-passee-40-11
RAPPEL: Assemblée générale-2024 le samedi 23 mars 2024 de 9 à 12h